Durant de nombreuses années, nous avons vu s’opposer clairement deux courants : la science d’un côté, la spiritualité de l’autre. Mais le monde évolue et de plus en plus de personnes ressentent qu’il existe une profondeur au-delà de ce que la science a pu montrer jusqu’ici.
Les Universités elles-mêmes tentent d’élargir les frontières et investissent dans la recherche pour mieux comprendre les états de transe, de méditation et d’hypnose, ainsi que l’impact des soins énergétiques et vibratoires.
Mais ce qui captive de plus en plus le monde des Neurosciences en particulier ces dernières années, c’est l’intuition.
Je suis moi-même convaincue que nous avons tous accès à un grand nombre d’informations subtiles que nous captons inconsciemment et qui viennent nourrir notre intuition, pour peu que nous sachions l’écouter. Et il va sans dire que cette intuition joue un rôle prépondérant dans l’accompagnement.
Mais la question qui se pose… Peut-on toujours faire confiance à son intuition en tant que coach ?
Comme dans chaque article, je te partage le point de vue des neurosciences sur ce point.
Notre cerveau : limité ou illimité ?
Notre cerveau capte en permanence un nombre important d’informations, dont la grande majorité sont subtiles (d’ordre sensorielles). Le problème est que, si notre capacité à percevoir ces informations semble illimitée, ce que notre cerveau peut traiter de manière consciente ne l’est clairement pas.
Et il va devoir faire son choix et trier les informations qu’il estime importantes.
Comment notre cerveau effectue-t-il le tri ?
Pour trier les informations, il va s’appuyer sur deux types de données :
- Son expérience passée et la perception interne qu’il a du contexte (ce qu’il a appris, ce qu’il a vécu, les leçons qu’il en a tirées, les émotions que ça a déclenché…)
- Son propre état interne (les émotions qui se déclenchent potentiellement actuellement et ses ressentis physiologiques – fatigue, stress…)
Il va ensuite tenter de créer du sens à partir de ces données.
Et l'intuition dans tout ça ?
Nos perceptions intuitives sont toujours fiables. Le problème, c’est le sens que va y donner notre cerveau. Un sens qui s’appuie sur notre vécu, nos valeurs, nos croyances, nos manques et nos désirs. Et qui amène notre cerveau à surinterpréter ce qu’il perçoit.
Avec le risque de projections sur le client, de créer chez lui de nouvelles croyances qui ne lui conviennent pas.
C’est pourquoi, même lorsque le coach renvoie ce qu’il perçoit, il est essentiel de rester prudents : du côté du coach dans sa formulation ET du côté du client vis-à-vis de ce qu’il reçoit.
Trop souvent encore, j’échange avec des personnes qui me disent « mais mon coach m’a dit que » et lorsque je leur demande ce qu’elles ressentent par rapport à ça, elles me disent que ça n’a jamais résonné chez elles mais que ça fait des semaines qu’elles se prenaient la tête pour trouver l’origine du problème.
Etre coach, ça ne s'improvise pas !
Aider ses clients à réaliser leurs projets et atteindre leurs objectifs de manière fluide passe le plus souvent par le déblocage de croyances profondes. Et cela demande une posture qui n’est absolument pas naturelle pour l’être humain.
Par ailleurs, plus nous creusons en profondeur, plus ce qui se joue chez nos clients va entrer en résonance avec nos propres croyances et manques inconscients. Et nos perceptions intuitives se tordent pour donner lieu à une surinterprétation qui peut-être délétère.
C’est pourquoi, dans la Certification en Coaching Neuro-identitaire, au-delà de la posture et de la capacité à libérer les croyances profondes, les stagiaires vivent deux jours intenses, en résidentiel, pour se libérer eux aussi des croyances et blocages émotionnels qui s’expriment et laisser place à davantage d’intuition.
Tu souhaites en savoir plus ? Clique sur le bouton ci-dessous et n’hésite pas à réserver une session d’échange personnalisée 😉
