L'Ecole de Coaching Neuro-identitaire

Comment (enfin) tenir mes bonnes résolutions grâce aux neurosciences ?

Aaaah ! Ces fameuses bonnes résolutions

Toi aussi, tu as ou as eu tendance à définir de bonnes résolutions en début d’année… et à ne pas les tenir au-delà de janvier ?

Je te rassure, c’est tout à fait normal ! Parce que la manière dont nous définissons nos bonnes résolutions va à l’encontre du fonctionnement naturel de notre cerveau. Je te partage les raisons pour lesquelles cela ne fonctionne pas et, bien entendu, les changements que tu peux mettre en place pour fortement augmenter la probabilité de les tenir.

Ce qui se joue dans ton cerveau

Notre cerveau va toujours viser à consommer le moins possible, il s’économise. C’est pourquoi, il favorisera toujours les habitudes déjà bien ancrées.

A ce stade, tu me diras sans doute qu’on peut changer d’habitudes… Et tu as raison ! C’est même en partie à ça que sert ton cortex préfrontal. Il est là pour prendre du recul, identifier de nouvelles solutions et maintenir en place les pensées qui serviront ton but.

 

Mais alors, qu’est-ce qui coince ? Lorsque tu mets en place de nouveaux comportements, ton cortex préfrontal va devoir faire un effort plus grand pendant une longue durée, faire preuve de discipline mentale, jusqu’à ce que l’habitude soit en place (et les fameux 21 jours pour mettre en place une nouvelle habitude sont un mythe, la moyenne étant beaucoup plus élevée).

Pourquoi ne tenons-nous pas cette discipline ?

Ton cerveau a une capacité limitée pour maintenir cette discipline, car elle nécessite une surconsommation d’énergie. Et, lorsque tu es déjà confronté à d’autres tâches qui te demandent de la discipline, il ne va pas pouvoir maintenir les deux en même temps.

Ce que nous ignorons généralement, c’est que nous faisons DÉJÀ preuve de discipline en permanence :

  • Tenter de ne pas nous énerver sur nos enfants
  • Résister à l’envie de rétorquer vertement à quelqu’un qui nous agresse
  • S’éviter de ressentir de la déception ou de la douleur en se détachant émotionnellement
  • Gérer nos peurs de l’échec, du rejet, de l’abandon
  • Et tant d’autres…

En gros, cette capacité limitée qu’a notre cerveau, ce « budget discipline » est déjà bien entamé et ce, dès le début de l’année. Et à la première occasion, notre cerveau réalloue ce budget aux urgences du quotidien, négligeant ainsi ces fameuses bonnes résolutions.

Mais alors, comment définir des résolutions qui tiennent dans le temps ?

L’Université de Rochester a identifié 3 composants qui nous permettent de faire perdurer dans le temps les actions qui mènent à nos désirs. Ce sont les bases de la motivation :

  • Autonomie
  • Compétence
  • Relations

Je te les explique et je t’invite en parallèle à te poser quelques questions qui t’aideront d’un point de vue neuro-identitaire à créer des résolutions qui durent dans le temps.

Se créer de l'autonomie

L’autonomie repose sur le fait de faire un choix conscient. Es-tu réellement autonome dans tes résolutions ?

Lorsque tu définis tes comportements, te dis-tu « il faut » ou encore « je dois » ?

Si c’est le cas, je t’invite à réfléchir aux raisons qui t’incitent à le faire : Réponds-tu à une norme extérieure (des attentes fixées par d’autres ? sur ce que tu penses être attendu de toi ?)

Remplacer ces « il faut/je dois » par « je décide de… car l’avantage que ça m’apporte est important pour moi » est beaucoup plus puissant pour motiver ton cerveau.

Lorsque tu auras atteint ce que tu veux atteindre, que penses-tu qui sera différent ?

Nous entretenons souvent le fantasme que si nous atteignons X, nous serons plus heureux, plus satisfaits, plus rassurés, plus aimés… Il s’agit principalement de fantasmes. Notre inconscient sait que ces ressentis ne dépendent pas de ce qu’on fait. Le bonheur, la sécurité, l’amour de soi se construisent avant tout de l’intérieur.

C’est pourquoi, il sera davantage motivé à t’aider à atteindre tes objectifs si tu pré-décides de t’aimer davantage, notamment en conscientisant et en essayant d’arrêter les jugements que tu peux avoir sur toi.

Reconnaître ses compétences

Je te parle ici d’auto-reconnaissance vis-à-vis de l’impact que tu peux avoir pour toi ou pour d’autres. Où en es-tu ?

Définis-tu déjà tes objectifs sur base de tes talents ?

Sais-tu qu’un talent repose sur trois choses ? La capacité naturelle à faire quelque chose mieux que la moyenne des gens, la capacité à le faire de manière plus facile et le plaisir que tu prends en le faisant (ce dernier élément est souvent négligé).

Trop souvent, nous regardons les autres et admirons leurs talents en négligeant les nôtres. Et nous nous efforçons de faire avec difficulté ce qu’ils font avec tant de facilité, en culpabilisant de ne pas y arriver.

Si le sport ne te motive pas, pourquoi te forcer à en faire ? Il y a d’autres moyens de préserver sa santé, notamment en s’investissant dans des activités qui nous apportent de la satisfaction au quotidien. Lorsque tu t’appuies sur tes talents, la discipline n’est plus nécessaire.

Lorsque tu t’engages vis-à-vis de toi ou des autres, le fais-tu par rapport à qui tu es aujourd’hui ou à qui tu rêves d’être ?

Engage-toi par rapport à tout ce que tu as déjà acquis et à qui tu es aujourd’hui et tu verras que tu te sentiras immédiatement plus compétent.

Donner de l'importance aux relations

Lorsque j’aborde les relations, elles correspondent ici notamment à la contribution à l’autre. Ressens-tu déjà de quelle manière tu peux contribuer à avoir un impact sur les autres, tout en améliorant ta vie à toi ?

A quoi contribues-tu déjà aujourd’hui qui te réjouit ?

Attention, je ne te demande pas d’identifier ta « mission de vie ». Souvent, nous n’en sommes pas capables et, selon moi, notre mission de vie est principalement de vivre. Ce que je t’invite à faire est plutôt de déterminer ce que tu as envie d’apporter à l’autre aujourd’hui, sur base de ce que tu es déjà.

Pour cela, regarde en arrière, le chemin que tu as parcouru.
Cela peut porter sur de petites choses, comme sur des grandes : Si tu arrêtes de fumer, qu’est-ce que cela changera dans ta présence à l’autre ? Si tu oses enfin te rendre visible, quel message offres-tu à tous ceux qui n’osent pas encore ?

J’espère que ces trois piliers de la motivation et des résolutions qui durent t’inspirent et t’aideront à avancer vers tes rêves. Magnifique année 2023.

 

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