D'où vient une estime de soi basse ?
L’estime de soi varie selon les personnes, mais aussi selon les périodes de vie.
Et je te partage un secret bien gardé : les personnes qui ont l’air le plus sûres d’elles-mêmes (que tu pourrais juger d’arrogantes) ont également une estime de soi très basse. C’est pour cela qu’elles sont amenées à se mettre en avant en permanence. Il s’agit d’un mécanisme de compensation qui les protège.
Mais d’où vient ce manque d’estime ?
Il provient généralement de croyances profondément ancrées dans notre enfance, qu’on maintient inconsciemment aujourd’hui. Mais aussi de schémas répétitifs dans lesquels on s’enferme.
Mais si cela vient de notre passé, est-il possible de la développer ?
Oui, car nous ne sommes pas notre passé ! Et d’expérience, le moyen le plus efficace est d’aller libérer ces croyances et de décider de quitter les « avantages » que nous avons à la maintenir basse.
Des avantages ? Oui, tu as bien lu ! Notre cerveau ne fait rien pour rien et il y a des avantages à ne pas développer son estime de soi (j’y reviens plus bas dans cet article).
Toutefois, être prêt à plonger aussi profond en soi demande déjà une dose minimum d’estime de soi. Le serpent se mord la queue.
Mais alors, comment la développer ?
Je te partage un exercice simple qui te permet d’entraîner en douceur ton cerveau à plus d’estime de soi. Et, parce qu’on rapproche de Noël, je te confie également un second exercice, neuro-identitaire cette-fois, que tu peux utiliser pour toi et/ou pour les personnes que tu accompagnes.
Avant tout, évite les affirmations positives
Oublie le fait de te regarder dans le miroir en affirmant à voix haute que tu es génial ! Pourquoi ? Parce que les neurosciences ont montré que cela créait en réalité plus de mal que de bien.
En effet, comme la partie émotionnelle de ton cerveau ne croit pas à ce que la part mentale affirme, cela va renforcer l’écart et la pensée dévalorisante initiale.
A la place, je te conseille cet exercice.
Chaque jour, prends quelques minutes pour écrire sur une feuille les choses qui se sont bien passées. Puis reprend chacune de ces choses et écris « Ceci s’est bien passé aujourd’hui, parce que je suis… »
L’estime de soi étant basée sur ce que tu « es » et non sur ce que tu « fais », il est important d’utiliser la formulation « je suis ».
En partant de ce qui ce que tu as vécu, tu augmentes la probabilité que ton cerveau émotionnel et ton cerveau mental soient en accord.
Et si je n'arrive pas à croire ce que j'écris ?
Si tu te dis naturellement que si ça s’est bien passé, c’est dû à la chance, à la présence de quelqu’un d’autre ou à tout événement extérieur à toi, j’ai un autre exercice pour toi.
Ton cerveau te raconte cela parce qu’il a un avantage à le penser. Je t’invite donc à rechercher cet avantage. Je ne te cache pas que cet exercice neuro-identitaire est plus complexe à mener seul que le précédent.
C’est pourquoi, pour t’aider, je te donne quelques pistes :
- L’attention/le soutien/l’amour de qui attires-tu lorsque tu te dévalorises ? Si te dévaloriser attire à toi l’un de ces trois éléments, il s’agit d’un avantage suffisant pour que ton cerveau continue à le faire
- Si la même situation qui s’est bien passée avait mal tourné, qu’aurait-on pu dire de toi ? Il se peut que ton cerveau essaie de te protéger de la douleur que causerait une remise en question de cette part de toi
- De quoi te sens-tu coupable dans ta vie ? » Si tu estimes ne pas mériter ce qui t’arrive, il se peut que tu cherches inconsciemment à te punir pour compenser quelque chose dont tu te sens coupable.
Envie d'en découvrir davantage sur toi ?
Connais-tu déjà l’Ennéagramme ? Il s’agit d’un outil extraordinaire lorsqu’il est utilisé au niveau neuro-identitaire. Il permet de se découvrir en profondeur et d’entreprendre un véritable chemin de développement, de se déconditionner des croyances qui maintiennent une estime de soi basse et limitent l’atteinte de nos rêves.
Envie d’en savoir plus ?
Découvre la formation « Se rencontrer grâce à l’Ennéagramme » en cliquant sur ce bouton.
