L'Ecole de Coaching Neuro-identitaire

Le syndrome de l’imposteur existe-t-il vraiment ?

Peut-être te sens-tu victime du syndrome de l’imposteur ? Ou accompagnes-tu des personnes qui s’en plaignent ?

Ce qui suit devrait s’intéresser !

Le syndrome de l'imposteur, un vrai syndrome ?

La plupart des personnes qui n’osent pas avancer dans leur vie professionnelle vont mentionner leur vécu sous les termes « syndrome de l’imposteur », en le décrivant comme quelque chose qui leur arrive.

Alors qu’en réalité, c’est le serpent qui se mord la queue… Je t’explique !

Le syndrome de l’imposteur est souvent mis sur la table comme quelque chose qu’on ne peut éviter, qui nous arrive de l’extérieur. Or une étude réalisée en 2022 par la Martin Luther University  a montré que ce qui crée le syndrome de l’imposteur est justement cette tendance naturelle que nous avons tous à adopter plus volontiers un « contrôle externe ». Nous n’héritons donc pas du syndrome de l’imposteur comme quelque chose qui viendrait de l’extérieur ou de qui nous sommes ou ne sommes pas. Nous le créons au quotidien en laissant à l’extérieur le contrôle de notre vie.

Mais qu'est-ce que le contrôle externe ?

Nous adoptons un contrôle externe à chaque fois que nous considérons que ce qui nous arrive dépend de quelque chose extérieur à nous (l’environnement, les autres, la politique, la crise…) plutôt que de ce que nous faisons ou de la manière dont nous choisissons de percevoir les événements et la vie de manière large.

Certaines personnes, sans jugement aucun, ont développé une propension particulière à adopter le contrôle externe et se sentent souvent « victimes » de ce qui leur arrive. Ces personnes en particulier auront plus tendance que les autres à ressentir le syndrome de l’imposteur. De plus, il contribue à confirmer leur croyance initiale qu’elles sont victimes d’un « syndrome » extérieur contre lequel elles ne peuvent pas faire grand chose.

Quel avantage avons-nous à adopter le contrôle externe ?

Je te l’ai déjà partagé, notre cerveau ne crée que ce qui lui apporte un avantage. Et c’est le cas ici !

Lorsque nous mettons le contrôle à l’extérieur, nous prenons moins de risque en termes de douleur émotionnelle.  En effet, puisque ce qui nous arrive ne dépend pas de nous, si ça ne devait pas fonctionner comme attendu, cela ne remettrait pas en cause notre valeur personnelle.

Nous évitons donc l’expression de la blessure de rejet et le sentiment de n’être « pas assez ».

Mais l’évitons-nous vraiment ? En réalité, le fait de ne pas prendre le contrôle de nos vies crée naturellement une insatisfaction et un doute par rapport à notre valeur intrinsèque. En ne passant pas à l’action et en n’avançant pas vers ce qui nous fait envie, nous nous sentons déjà « insuffisants ». Le fantasme d’éviter la douleur émotionnelle est donc une illusion que crée notre cerveau.

Comment dépasser le syndrome de l'imposteur ?

Je te partage les 3 étapes clés pour le dépasser. Elles sont extrêmement simples à comprendre mais demandent un véritable engagement vis-à-vis de soi.

PREMIERE ETAPE

La première étape est très pragmatique : elle consiste à vérifier si tu n’es pas réellement un imposteur (t’inquiète, on y passe presque tous à un moment ou à un autre !)

  • Que promets à tes (futurs) clients dans ton activité.
  • Si tu es dans l’accompagnement, te sens-tu réellement en mesure de les amener vers ce que tu leur fais miroiter ? Où est-ce le chemin sur lequel tu es encore engagé(e) toi-même ?

Reconnecte ta promesse à ce que tu as déjà accompli sur ce chemin.

  • Qui es-tu déjà et qu’as-tu déjà acquis, que tu rêves de leur faire vivre à leur tour ?
  • Que souhaites-tu leur faire découvrir que tu maîtrises déjà ?

DEUXIEME ETAPE

Arrête de te comparer ! Ou plutôt compare ce qui est comparable !

Ne regarde pas le succès des autres. Mais comment ils ont choisi de se faire confiance et d’oser prendre le contrôle de leurs vies.

Si tu as tendance à voir ce qui semble te manque, tu ne regardes pas au bon endroit. Ce qui crée la réussite, c’est la révélation de TES talents spécifiques. Et tu n’en as pas moins que d’autres. Tu ne t’es simplement pas encore autorisé(e) à les révéler tous.

Parce que tu passes peut-être plus de temps focalisé(e) sur ceux des autres que sur les tiens. Tu ne peux faire grandir que ce sur quoi tu mets de l’attention.

TROISIEME ETAPE

Sois prêt(e) à vivre la douleur émotionnelle liée au fait de t’exposer aux échecs potentiels et au jugement. Tu es capable de la gérer.

Comment j’en suis sûre ? Parce que tu la gères déjà ! En n’osant pas exprimer tout ton potentiel, tu es déjà dans une forme d’échec et de rejet de toi-même.

Sortir du syndrome de l’imposteur, c’est prendre la décision de reprendre le contrôle à l’intérieur de toi.

D’agir sans connaître le résultat, simplement parce que ça te semble juste.

D’accepter la temporalité dans tout ce que tu fais : ce n’est pas le premier pas qui t’amènera à ton résultat, ni le second. C’est la succession de chaque petit pas et ton engagement envers ceux-ci.

Savais-tu que certaines croyances inconscientes t'incitent à te maintenir dans cet état de contrôle externe ?

Non, n’en profite pas pour te dire « ouf, le problème vient bien de quelque chose que je ne contrôle pas ». Ce n’est pas ce que je dis ! Parce que choisir dès aujourd’hui de passer à l’action t’aidera déjà à avancer sur ce chemin.

Mais tu peux continuer à avancer en identifiant les croyances qui te poussent inconsciemment à rester dans ce statut qui ne te convient plus. Et l’une des manières de le faire, c’est en apprenant à te connaître davantage.

Mon outil favori de connaissance profonde de soi, je t’en ai déjà parlé, c’est l’Ennéagramme. Pour tout te dire, mon syndrome de l’imposteur à moi, c’était le déni. Je refusais même de voir que j’avais peur. Mais ne pas voir ma peur ne m’aidait pas à avancer non plus. Et durant mes premiers mois en tant qu’entreneur, j’ai « erré » sans trop passer à l’action.

L’Ennéagramme m’a permis de prendre conscience de mes mécanismes personnels et a considérablement accéléré mon passage à l’action. Qui ne s’est plus arrêté depuis.

Tu désires en savoir plus sur l'Ennéagramme ?

Pour permettre à chacun d’acquérir l’outil à un niveau identitaire, j’organise une formation en présentiel du 8 au 10 février 2023. Elle s’adresse tant aux personnes qui souhaitent se découvrir en profondeur et améliorer leurs relations à l’autre qu’aux coachs et thérapeutes qui souhaitent l’incorporer dans leurs accompagnement. Tu trouveras toutes les informations en cliquant sur le lien ci-dessous.

Je te souhaite une magnifique journée.

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